Libération de VERSAILLES et de PARIS – Août 1944

VERSAILLES :
« Au soir du 24 août, les Allemands quittent Versailles. Le lendemain matin, le Comité local de Libération s’installe à la mairie. La foule enthousiaste remplit peu à peu la place de la Mairie où le bruit se répand que les libérateurs sont aux portes de Versailles. Dans les rues de Versailles, la chasse aux collaborateurs commence. La foule se presse sur l’avenue de Paris. A 10h30, la place de la Mairie est noire de monde et tous les regards se tournent vers l’avenue Thiers d’où devraient arriver les troupes alliées.

A l’aube de ce 25 août, l’avant-garde du Groupement tactique du colonel Rémy reprend sa progression. Le chef d’escadron Morel-Deville pousse la reconnaissance sur Trappes et Saint-Cyr (Lieutenant Oddo), sur Satory (capitaine Martin) et Buc (lieutenant de Goasguen). Face à l’absence de réaction ennemie, l’ordre est donné aussitôt d’atteindre Versailles au plus vite. A 9h30, les éléments de reconnaissance Oddo et Martin, cette dernière renforcée par Goasguen, entrent dans Versailles et se rassemblent sur la Place d’Armes où elles sont accueillies par l’enthousiasme de la foule.

Le gros de l’avant-garde et le colonel Rémy les rejoignent quelques temps après. Le commandant Morel-Deville installe son PC dans la cour du château pendant le colonel Rémy se rend à l’Hôtel de Ville où il est accueilli par le Comité local de libération de Versailles. Des ordres sont immédiatement donnés en vue d’atteindre l’objectif final du GTR : Longchamps. Oddo prend la direction de Ville d’Avray et Saint-Cloud ; Martin part vers Sèvres. Les deux reconssainces doivent se rejoindre au pont de Saint-Cloud. A 12h30, le GTR est installé au champ de course de Longchamps et des patrouilles sont organisées pour nettoyer le bois de Boulogne, Neuilly et les quartiers avoisinants.
Le 22 juillet 1945, le colonel Rémy écrit : « En deux jours d’efforts et de durs combats, un détachement léger de Fusiliers marins, de Fantassis du Tchad et de Spahis a su rompre la résistance d’un ennemi bien armé et aguerri. Il a eu la joie d’enter le premier dans Versailles intacte. L’accueil que les autorités et les habitants lui ont offert l’a payé largement de ses peines et de ses fatigues. Il lui a permis d’accepter plus facilement les deuils qu’il laissait derrière lui ».

Le 26 août, une cérémonie a lieu au monument aux morts de Versailles. « Le matin, hommage au monument aux morts. On a appris la capitulation des Allemands de Paris. Des éléments de la division Leclerc continuent à traverser Versailles. A 10h30, devant le monument gardé par les gendarmes, les agents, des pompiers, les FFI, on fait défiler 200 prisonniers allemands. A 11h, dépôt de gerbes au monument, minute de silence, Marseillaise. » (extrait de Geores Mathieu, Journal de la libération de Versailles, L’Harmattan, 2011). »

PARIS :
« PARIS outragé, PARIS brisé, PARIS martyrisé, mais PARIS libéré »
extrait du discours du général Charles de Gaulle, 25 août 1944.

La une du journal « Le Parisien libéré » d’août 1944 : mardi 22, mercredi 23, jeudi 24, vendredi 25 et samedi 26.

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